Le décollage

Alors que je récupérais un peu mes esprits et que j’essayais de calme mon estomac, j’ai observé dans le ciel un oiseau (une buse ?) qui faisait effectivement  la même chose que nous, des cercles ascendants.

 

Une crêpe et un coca plus tard ça va déjà  mieux, je suis prête à rempiler et me revoici sur le terrain où mon oiseau jaune s’est déjà envolé avec son propriétaire. Sans perdre une minute Michel m’entraîne vers son frère jumeau mais rouge qui appartient à un autre membre du club.

 

Nous allons voler sur celui-là. Rapide visite pré-vol (encore une fois elle a été faite par lui juste avant) et hop je roule sur la piste.

 

Bon l’objet de cette leçon c’est le décollage. Nous utilisons le trajet du placement pour voir le mouvement à effectuer. Les mains doivent être bien placées, la barre bien centrée, et on pousse en avant. (Christophe, je vais voir ça ;o) et Go !!!

 

Je ne sais pas si derrière Michel a fait qq chose mais ça ma paru simple et l’engin est en l’air presque tout seul.

Bon, cette fois je vois immédiatement qu’on ne sera pas secoué comme dans le tambour d’une machine à laver. C’est calme. Cool. C’est beau, les paysages sont superbes avec la lumière du soir. L’ulm rouge me semble d’emblée un peu plus difficile que le jaune à manœuvrer, Michel le trouve aussi, c’est la voile qui est différente, plus grande. Bon, on vole tranquillement, ça fait du bien. Tellement calmement qu’il vient à mon instructeur l’idée de me montrer qu’on peut planer même à très bas régime.

 

On est au ralenti, on plane, on pourrait couper le moteur et se poser. C’est ce qu’on va faire on va se poser pratiquement sans gaz. C’était trop beau… Alors le pré en dessous à coté de la ferme, on va faire comme si on se posait me dit Michel et effectivement en regardant l’ombre on peut se donner une idée de la hauteur.

On pourrait se poser mais on ne se posera pas, on remet les gaz et hop on remonte juste le temps d’aller respirer en passant les odeurs de la ferme et nous reprenons de la hauteur. Ce sera la seule petite blague de ce vol tranquille.


On apprend ainsi les positionnements de la barre pour la montée et descente, la puissance moteur, la portance. Et puis, je vous rappelle : mon estomac n’a plus trop envie de faire la buse. Michel m’explique qu’il y a deux types d’enseignements, soit on fait voler l’élève que par temps calme le soir et il a l’impression de maîtriser rapidement et on lui donne son brevet un beau jour ou soit on lui fait connaître toutes les conditions climatiques, et les diverses configurations… je vous laisse deviner quelle formule il préfère ?

 

Pour l’atterrissage, je sens bien la démarche, mais je n’interviens pas encore cette fois. D’après mon instructeur, il faudra en faire environ 200 pour dire bien maîtriser, il y a donc encore du boulot. On rentre au garage, la journée a été riche d’enseignements. Je reviens demain soir...

 


Samedi 26 avril 2008
Durée du vol  : 30 mn

 

Cumul à Dogneville  1 h 45




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