Welcome to Windhoek

Windhoek Airport (prononcez Windook) affiche cette sobriété charmante de l’Afrique que je retrouve après une trop longue absence (1991 - Kenya). On débarque de l’avion simplement, à pied, encore tout engourdis du voyage et des effusions trépidantes de nos grandes capitales européennes.

 

Le contact de Sense of Africa qui doit nous remettre les vouchers et aussi la voiture de location n’est pas venu au rendez-vous… En bon princes exilés de leur royaume, nous lui accordons le quart d’heure africain, et cela tout en notant au passage la gentillesse d’un ange gardien namibien qui tente de trouver désespérément dans l’aéroport, S.O.S (Sens Of Africa), l’agent invisible...   mais il faut bien se rendre à l’évidence : on nous a ou-bli-é !

 

Sans compassion et en traînant les pieds (sûrement à cause de la chaleur) Europcar accepte de contacter notre agence et veut bien nous remet une voiture.

 

Pour récupérer le pack « vouchers » et la liste des hôtels, il faudra se rendre au Centre Ville, à l’hôtel Kalahari Sands où nous apprendrons qu’il nous faut impérativement passer ici  la première nuit. Pas vraiment prévu tout cela…

Nous voici donc circulant sur les routes Namibiennes.


Patrick renoue avec la conduite à gauche en grommelant car savez-vous comment on reconnaît un touriste fraîchement débarqué qui vient de louer une voiture ?


C’est celui qui met en route ses essuie-glace à chaque fois qu’il veut tourner… Voilà donc les raisons du grommellement.  Moi, je fais la chipie,  et je me moque bien de lui tout en me sentant bizarrement pas tout à fait  à l’aise sans un volant à gauche.


Windhoek est un étrange mélange de ville moderne aux grands buildings et de cité coloniale aux artères bordées de gros chalets bavarois.


Le Kalari Sands est une grande tour sans charme, hôtel 4 étoiles, avec piscine et spa et hélas  avec aussi un Casino. Voilà qui dangereux pour la tentation du démon du jeu sommeille à jamais quelque part au fond de moi…

Après un repas Thaï, copieux et goûteux, nous filons vers le parc Daan Viljoen visiter une petite réserve animalière située à une vingtaine de kilomètres de la capitale.
Premiers contacts avec la faune locale que le jeu consiste à localiser.


Bilan : deux zèbres et deux gnous assez conciliants, un beau troupeau d’impalas,  un passage de phacochères et une poignée de girafes que je m’empresse de poursuivre -par affinité morphologique ?- car l’avantage de cette réserve est qu’elle n’abrite aucun félins, donc la parcourir à pied est autorisé…

Ma traque à la girafe est captivante, alors que je suis tout à ma prise d’images d’une mère et de son girafon j’entends la voix de la sagesse :

- « Tu es où ? reviens !…fais gaffe, elle frappe du sabot ! » Bon, il faut calmer le l’inquiétude de tout ce petit monde.

Okay... j’arrête à contre-cœur de jouer les paparazzis….

Résultat de recherche d'images pour "windhoek beer"Retour au Kalahari Sands où je troque ma tenue brousse pour une tenue smart-chic.  Repas dans un resto style taverne germanique où les steaks sont gros comme la main et où la Windhoek version light se révèle être un bon compromis  à ma conception de la bière qui doit être légère comme une plume ou comme une bière chinoise. 


Patrick se trouve une Tafel réalisée dans la plus pure tradition allemande. Je jure d’être raisonnable au Casino qui m’attire comme un aimant. Nous ne flambons donc que 200 $ NAB soit à peine 20 € que nous perdrons bien évidemment  aussitôt sur les slots machines.


On joue ici avec des cartes à puce ! ce qui enlève complètement le plaisir de la mise et surtout l’émulsion sympathique du bruit des pièces qui tombe dans le bac en fer.


Nous vivons une époque moderne... ne l’oublions jamais, même au fonds de l’Afrique… démon du jeu tu peux te rendormir au fond de moi.

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