Bush and road inititation

Avant de reprendre la route pour Sossusvlei (125 km prévu en 4 ou 5 heures), nous partons de bon matin pour un face-to-face, c’est à dire une rencontre guidée entre un voyageur et u ne communauté locale ici, les bushmen.


Se présentent donc à nous avec leur langage à clics 5 petits hommes tout droit sortis du film « les dieux sont tombés sur la tête ». Pour écrire ces langues on utilise entre autres signes particuliers le point d’exclamation pour signaler le clic dans un mot.


Nous rencontrons donc : 

!TAKU (dont le nom signifie feu)

!TINAU (le singe)

TSEMA (le petit)

!NASE (dit le malade)

!THU (celui qui grandi)


et enfin un guide interprète Berthus Jamimbovandu (surnommé Esprit de Famille).


On laisse à regret nos bushmen et prenons un petit déjeuner copieux avant de filer plein gaz vers les grandes dunes Namibiennes de Sossusvlei. La C27 est IN-TER-MI-NA-BLE, rectiligne,  poussiéreuse, caillouteuse à souhait. Nous avons dû passer un lit de rivière un peu trop vite, un pneu s’est déchiré, il est « kaput » comme dira un peu plus tard le type de la station service. Patrick change la route, l’incident l’a rendu irritable car la perspective de traverser de grandes étendues désertes sans roue de secours l’angoisse.

Un quart d’heure plus tard alors que nous conduisons gentiment cette fois, une détonation semblable à un coup de fusil retenti Un temps de surprise et on comprend enfin : un 4 x 4  filant  à vive allure en sens inverse vient de nous envoyer au passage un caillou et la vitre latérale droite (coté conducteur) vient de voler en mille et un éclats scintillants. Nous sommes le 1er mai, c’est férié aussi en Namibie et à Matahöne tout est donc fermé ou presque, seule une station essence est ouverte mais ne possède pas le modèle de pneu qui convient évidemment .


On téléphone à Europcar pour signaler le problème et nous convenons avec eux d’un changement rapide de la voiture pour le lendemain matin à l’hôtel. La poussière de la piste s’infiltre maintenant par la fenêtre l’habitacle entier est couvert d’une pellicule grise un peu envahissante. Il fait nuit depuis une heure et demi quand nous atteignons enfin Le Mirage, étrange construction perdue au milieu de nul part qui on vous l’affirme à cette heure tardive justifie bien son nom.

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