L'auréole du pilote

J’ai volé une bonne heure en ce jour férié, ce qui me permet d'atteindre  maintenant 10 h de formation pratique.

Et c’est aussi avec grand plaisir que j’ai retrouvé tous mes compagnons de vol spinaliens.
Je leur ai raconté mes essais et leçons de ces dernières semaines. En fait, toujours à cause d’une météo capricieuse,  ils n’ont pas beaucoup volé dans les Vosges pendant mon absence.

Marcel termine toujours sa formation et devrait être lâché bientôt… Il m'a raconté qu’il a fait avec Michel une balade assez sympa dans la région de Saint-Dié et vers Raon l'Etape.

Gérard lui, est déjà titulaire de son brevet, et à la chance d’habiter à quelques centaines de mètres de la piste, ce qui fait qu’il peut profiter de chaque amélioration climatique pour exercer sa passion.


Il attend cependant maintenant avec impatience d’avoir « l’emport passager » pour pouvoir  partager avec son épouse ses escapades aériennes…

C’est lui qui a réalisé les photos du jour prises dans les environs de notre club. Voilà donc ce que l'on voit vu du ciel spinalien.
Merci Gérard !


 Il m'a également envoyé  ce gentil commentaire que je vous transcris intégralement :

 

« J'espère que tu auras un jour l'occasion d'observer ce phénomène qu'on appelle -parait-il- l'auréole du pilote.
Photo prise l'an dernier, en automne au dessus de Dogneville.
Il faut être un peu au dessus des petits nuages, entre le nuage et le soleil. » 

Photos Gérard DELON
 

Comme Michel mon instructeur vosgien est le lecteur le plus assidu de mon blog, il a suivi mes cours au "Flying crocodile", par conséquent,  nous avons démarré la leçon du jour avec la gestion des gaz en plus. Là où les choses se compliquent, c’est que d’un instructeur à l’autre la méthode d’apprentissage peut varier un peu… Michel souhaite que je gère les gaz à la main et non pas au pied comme le fait Guido.

 

Ce n’est pas beaucoup plus compliqué en fait, mais c’est surtout au décollage et à l’atterrissage que la chose demande une attention particulière pour pouvoir bénéficier de toute l’amplitude la puissance moteur. L’avantage de cette méthode c’est qu’en vitesse de croisière c’est très confortable,  et surtout, ça ne provoque pas comme précédemment de douleurs ou crampes à long terme…

 

Sous mon climat Vosgien, je retrouve aussi les atterrissages un peu plus musclés  mais…


Bonne nouvelle : je dois vous dire (et sans me vanter hein!! ) que Michel m’a octroyé un 99,6/100 pour un posé particulièrement soft (réalisé sûrement par un heureux hasard de circonstances).

 

Mauvaise nouvelle : comme le temps de l’énergie à bon marché semble désormais définitivement  résolu et que nous sommes entrés dans la spirale infernale des hausses de carburant constantes : la demi-heure de cours coûtera 2 euros de plus, soit 40 euros tout rond. Je me console en me disant que c’est encore raisonnable comparé aux 700 $ pour 3 heures payés au Costa Rica.
Photos Gérard Delon

 

Lundi 14 juillet 2008
Durée du vol  : 1 h

 

Cumul à Dogneville
  6 h 45 mn

 

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