Le PTS (ou PT8) : c'est un Sàpeu* !

Je fais bien  le tour du Combo pour la prévol, sous l'oeil attentif de mon instructeur et j'applique une nouvelle procédure plus rationnelle que la précédente : je vérifie d'abord toute l'aile, le chariot  pour terminer  enfin par le moteur.


Je remarque sous le siège que l'un des deux bouchons du réservoir d'essence était dévissé et sans rien dire je le revisse correctement...
"Bien", conclut Michel, "vous avez vu l'importance de bien vérifier... l'absence de fermeture d'un bouchon peut vider rapidement le réservoir en montée".

Test surprise N° 1 réussi, leçon enregistrée ;o)

Aujourd'hui nous allons un peu agrémenter l'exercice des tours de piste. 
Variation des plaisirs mais surtout de nouvelles connaissances avec une prise de terrain en 8 alors que jusqu'à présent l'exercice était en PTU.


Explications ...


La PTU consiste à atterrir avec une trajectoire en forme de U (PT pour prise de terrain).

Le pilote arrive à une petite distance de la cible d'atterrissage, en sens contraire où il veut atterrir. Il se met alors vent arrière puis effectue simultanément deux virages à 90° degrés afin de se retrouver face à la piste où il veut atterrir.

La succession des différentes étapes (vent arrière, étape de base et finale) permet un ajustement hauteur/longueur qui permet d'éviter tout virage engagé près du sol.

C'est l'approche normale et la plus répandue. Il suffit de réduire le moteur assez loin du terrain si l'on est un peu trop haut en finale et plus tardivement si l'on est trop bas.

La PTS ou PT8 (prise de terrain en 8) sera l'exercice d'aujourd'hui.

Pour cet exercice j'utilise mon tour de piste pour prendre de l'altitude et atteindre 1700 ft environ en étape de base. Comme nous sommes donc bien trop haut pour envisager une finale nous devons chercher à perdre de l'altitude.
La méthode consiste à faire des boucles en forme de huit pour descendre. L'exercice est, je vous l'assure pas évident du premier coup. Il faut adapter les périmètres habituels et ça fait bien travailler les bras.
Si on gère mal le taux de chute par des virages trop grands qui nous éloignent trop de l'axe de piste,  on accumule une succession de petites pénalités qui seront difficilement récupérables à proximité du sol. Ces erreurs de précisions viennent également du manque de regard sur l'objectif... alors surtout ne pas quitter des yeux la piste, si ce n'est pour vérifier l'altimètre.

Un exercice très intéressant qui sert à développer avant tout la notion d'anticipation, d'habituer le regard à apprécier les hauteurs, l'alignement et le taux de chute sans moteur. Je constate que même sur notre piste familière, il m'aura fallu plusieurs essais pour y arriver, alors comme en cas de panne moteur et de vachage, on n'a pas vraiment  le droit à plusieurs essais... il faudra pratiquer !

 Et..............* Le Sàpeu ?

Jean-Pierre T, avec qui j'ai partagé il y a longtemps déjà quelques-uns de mes voyages, avait cette particularité d'avoir toujours sur lui dans une petite pochette un tas d'objets hétéroclites... (bouts de fils à coudre,  élastique, sac plastique, morceau de ruban adhésif, cure-dent, épingle, chewim gum...°. 

Pas question de lui ôter le moindre élément de son attirail "C'est des Sàpeux" clamait-il !!! horrifié de mon inconscience ;o)


Et je dois bien avouer, que plus d'une fois, j'ai pu personnellement  le vérifier, dans les situations d'urgence et bien... un Sàpeu  : "ça peut servir" ;o)




Jeudi 15 juillet 2009
Durée du vol  : 1 h


Cumul à Hoéville

Ecole 7 h
Essai : 45 mn


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