La nuit des Perséides

Je préfèrerais aller voler, plutôt que d’aller au bureau chaque jour....c’est un secret pour personne.
Qu’est ce que c’est bon de se retrouver en l’air !


Le vol a vraiment quelque chose de libérateur et de ravigotant.
Je rentre souvent un peu fatiguée de mes escapades aériennes, mais toujours heureuse du panel de connaissances en aérologie et pilotage emmagasinées durant le cours...

Ce soir, le vent a décidé de ne pas faiblir et chez les rats musqués on a, à quelques exceptions prêt, choisi de rester au sol.


Nous décollons quand même : un premier tour de piste en guise en repérage.
Je négocie mes virages avec sérieux, et je me retrouve en finale avec une bonne dérive à gérer et une instabilité croissant près du sol.


Je tiens mon point d’aboutissement,  je suis dans l’axe, j’ai la vitesse... Je me pose difficilement, arrondis un peu tard, et note que ça descend vite.

J’en tiendrai compte pour les tours suivants. C’est un peu plus sportif que lundi, mais ça me fait travailler.  C'est sur des tours de pistes réfléchis et dans toutes les conditions que l'on s'améliore progressivement. Il est primordial de se créer ses propres automatismes avant de progresser en "terrain inconnu".

Une séance qui  se passe de façon un peu près constante :
45 mn interrompue d’une pause détente-photos avec Ulysse, mon gros nounours, le seul a me faire suffisament confiance pour être prêt à prendre la place du passager... ;o)


Un ultime quart d’heure où je retrouve de meilleures conditions de vol avant le debriefing : Bien, compte-tenu des difficultés. Michel a néanmoins noté une dissymétrie dans mon mouvement sur la barre, on va surveiller cela.
On mange tous ensemble un morceau de tarte aux mirabelles (de Lorraine bien sûr) avant de rentrer à la maison, en gardant toujours le nez en l’air, car ce soir j'abandonne  le ciel aux Perséides, une pluie d'étoiles filantes.
C'est le moment de faire des voeux !


Mercredi 12 août  2009
Durée du vol : 45 mn


Cumul à Hoéville :

Ecole : 18h10
Balade : 2h20

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