Golden flight to Rostock

Une journée de farniente au Mirage Hôtel à Sossusvlei à parcourir à pied le désert et à attendre le que le vent d'Est qui a agité notre nuit se calme un peu.

Vers 15 h, le Capitaine Olivier estime notre départ possible vers Rostock Ritz Desert Lodgej'avais séjourné en 2008.

 

Est-ce l'altitude, l'extrême pureté de l'air ou l'immensité silencieuse qui nous entoure? On se sent tout petit lorsque, une fois en l'air, on file au dessus du désert.

Olivier survole tout d'abord l'ocre rouge d'une terre rubigineuse, à peine vallonnée, creusée par les sillons des ruisseaux asséchés et marquée par quelques rares pistes en terre rectilignes. Les dunes se pressent, se superposent en un étonnant mélange d’arêtes et de modelés, de vigueur et de courbes. Les massifs se découpent en des formes inépuisables.

 

Bientôt, le soleil couchant projette des couleurs de feu et c'est tout le désert qui s'enflamme et resplendit de mille feux. Le moment est magique...


Il y a des oranges comme je n’en ai jamais vu ailleurs. Nous volons maintenant à très basse altitude et notre ombre accompagne un instant la course d'un Oryx. L'instant est rare. Tout est d’une beauté sans pareille : la lumière rasante, les herbes blondes, les formes qui s'allongent, les couleurs dorées. Tout le paysage semble vouloir s'assortir à l’Ulm jaune et à son pilote.


La vision serait presque infinie si, à l'horizon, le regard ne venait buter sur quelques reliefs marron se découpant dans l'azur.


Au sol, un 4x4 s'arrête pour nous regarder passer et je me prends à imaginer comment nos compagnons de voyage sur la route voient aux mêmes lueurs ce paysage vu d'en bas... Du sol ou du ciel, "la beauté est dans l'oeil de celui qui regarde" disait un vieil adage...

"On arrive" dit la voix d'Olivier dans la radio.
Au bout d'une longue piste rectiligne, le Rostock Ritz Désert Lodge surgit, telle une oasis, dominant le désert.

Le soleil vient juste de se coucher lorsque nous posons ZU-ARC sur la piste du lodge et le ciel arbore maintenant une couleur acidulée,
(
Coordinates of the landing strip: S 23° 31’ 53.2” E 15° 48’ 37.8)

A 120 km de Seisriem, un paysage aride  se déploie à 360°, des kilomètres carrés de sécheresse quasiment absolue. Seule l'altitude (1 600 m) tempère la chaleur de ce désert des extrêmes dans de formidables écarts de température journaliers.

- "En été, la température peut atteindre 42° à l'extérieur, à l'intérieur nous avons 26°, l'eau de la piscine est à 22° et la bière est rafraïchie à 16°: des conditions parfaites pour supporter le désert !" sourit Kücki, ce pilote suisse-allemand et Maître des lieux.

 

Il nous accueille chaleureusement, visiblement ravi de revoir Olivier. Le temps pour nous de mettre l'ULM  à l'abri du vent pour la nuit et Patrick et Dominik nous rejoignent par la route à cette halte bienvenue pour débuter  une soirée des plus agréable autour d'une délicieuse table.

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Commentaires: 1
  • #1

    Zorglub (mercredi, 02 septembre 2015 09:53)

    Ben didon ! Vous vous mouchez pas zavèc l'coude vous autres ! Faire de l'ulm en Namibie et en plus avec une machine d'légende ! Nous les blaireaux d'clubs on fait des tours de pistes gnagnagnagna le samedi et dimanche matin et puis quand on rentre, pour ceux qui zont pas encore divorcé, c'est séance de rouleau à pâte ! Ben sympa vôte blogue !